Cycle de l’eau – hydrologie continentale

Cycle de l’eau – hydrologie continentale

Comprendre le cycle de l’eau

Sans eau, il n’y a pas de vie. L’eau sert Ă  boire, irriguer, nettoyer, produire, transporter, … Nos sociĂ©tĂ©s de consommation ont parfois oubliĂ© Ă  quel point cette ressource Ă©tait essentielle et fragile.

Les eaux de surface, directement utilisables pour de nombreuses activitĂ©s humaines, ne reprĂ©sentent que 0.3% de l’eau douce sur terre. Cette ressource est renouvelĂ©e par les prĂ©cipitations. NĂ©anmoins, les Ă©volutions climatiques, en relation avec les Ă©missions de gaz Ă  effet de serre Ă©mis par les activitĂ©s humaines en modifient fortement la rĂ©partition gĂ©ographique et temporelle. Nous faisons ainsi face de plus en plus Ă  des excĂšs d’eau, engendrant des inondations catastrophiques, comme Ă  des manques d’eau, induisant des sĂ©cheresses aux consĂ©quences toutes aussi importantes.

L’eau reprĂ©sente un enjeu sociĂ©tal et gĂ©opolitique capital. À l’horizon 2050, la demande va fortement augmenter, et ce, dans un environnement dĂ©gradĂ©. On estime ainsi que 20% de la population mondiale sera exposĂ©e au risque d’inondation et 50% Ă  une pĂ©nurie d’eau. En France la situation est lĂ©gĂšrement diffĂ©rente, mais les risques naturels sont principalement en relation avec des excĂšs d’eau comme les crues ou des submersions cĂŽtiĂšres dans certaines rĂ©gions, ou avec des manques d’eau qui mĂšnent Ă  des sols trĂšs secs provoquant des mouvements de terrain dans d’autres rĂ©gions.

Nous nous devons de mieux gérer cette ressource et, pour la gérer, il faut pouvoir la mesurer et anticiper ses évolutions temporellement et spatialement.

Le cycle de l’eau sur les surfaces continentales

L’hydrologie est la science de la terre qui s’intĂ©resse au cycle de l’eau, c’est-Ă -dire aux Ă©changes d’eau, sous toutes ses formes (liquide, glace, vapeur) entre l’atmosphĂšre, la surface terrestre et son sous-sol.

En ce qui concerne les Ă©changes avec l’atmosphĂšre, l’hydrologie s’intĂ©resse Ă  l’eau qui tombe de l’atmosphĂšre vers la surface (c’est-Ă -dire la pluie, la neige, la glace), et aussi Ă  l’eau qui repart de la surface vers l’atmosphĂšre (par Ă©vaporation de l’eau prĂ©sente en surface Ă  l’air libre, par Ă©vapotranspiration des vĂ©gĂ©taux).

A la surface, l’hydrologie continentale Ă©tudie le ruissellement, les phĂ©nomĂšnes d’Ă©rosion, les Ă©coulements des cours d’eau et les inondations.

Juste en dessous de la surface, dans les premiers centimĂštres se situe la subsurface, aussi appelĂ©e zone non saturĂ©e. Ici l’hydrologie Ă©tudie les processus d’infiltration dans le sol, de transfert d’eau et de transport de polluants. Cette zone a une importance fondamentale car elle constitue l’interface entre les eaux de surface et de profondeur, et c’est aussi le lieu oĂč les plantes viennent puiser les ressources nĂ©cessaires Ă  leur croissance.

L’hydrologie souterraine, aussi appelĂ©e hydrogĂ©ologie, porte sur les ressources du sous-sol (oĂč se situe les nappes phrĂ©atiques), leur captage, leur protection et leur renouvellement.

L’hydrologie urbaine constitue un « sous-cycle » de l’eau liĂ© Ă  l’activitĂ© humaine : production et distribution de l’eau potable, collecte et Ă©puration des eaux usĂ©es et pluviales.

L’hydrologie spatiale

Pour observer, alerter et comprendre le cycle de l’eau, il existe des rĂ©seaux mondiaux de stations qui mesurent directement sur le terrain l’état de nos ressources en eau. Le rĂ©seau GRDC comporte plus de 10.000 stations qui ont mesurĂ© les Ă©coulements d’eau Ă  travers le monde. Mais ces rĂ©seaux, s’ils sont essentiels, ont leurs limites. Par exemple en France, seulement 200 lacs sont rĂ©guliĂšrement suivis, soit moins de 1% des lacs. La situation est encore plus critique dans les pays en voie de dĂ©veloppement, oĂč peu de mesures sont Ă  ce jour disponibles. De plus les informations ne sont souvent pas partagĂ©es de part et d’autres des frontiĂšres, et ces stations de mesure sont difficiles Ă  maintenir dans les endroits les plus reculĂ©s.

L’hydrologie spatiale, qui est l’observation du cycle de l’eau par les satellites, joue donc un rĂŽle majeur dans la surveillance de la quantitĂ© et qualitĂ© de l’eau sur l’ensemble de la planĂšte. GrĂące Ă  leur vision globale, les satellites sont devenus indispensables pour complĂ©ter ces rĂ©seaux de mesures dits in situ. Les satellites nous permettent Ă©galement de nous affranchir des frontiĂšres et d’observer l’ensemble d’un bassin versant et les usages de l’eau qui sont faits par les pays voisins. Le spatial peut ainsi aider Ă  dĂ©nouer des crises gĂ©opolitiques.

Les enjeux scientifiques et observations possibles depuis l’espace

De nombreux satellites ont ainsi Ă©tĂ© lancĂ©s pour observer le cycle de l’eau. DĂ©cortiquons ensemble leurs capacitĂ©s d’observations pour Ă©tudier ses variations.

Cette premiĂšre partie reprĂ©sente les entrĂ©es et les sorties du cycle de l’eau. L’eau arrive sur les surfaces continentales au travers de prĂ©cipitations. Une partie repart dans l’atmosphĂšre par Ă©vaporation et transpiration des sols et des plantes appelĂ©e Ă©vapotranspiration. Enfin, une autre partie repart vers l’ocĂ©an par Ă©coulement. Ces 3 grands paramĂštres sont observĂ©s par de nombreux satellites qui embarquent plusieurs types de technologies spĂ©cialement conçues pour leurs observations.

Cette simple soustraction dĂ©termine la variation du stock d’eau total prĂ©sent sur les surfaces continentales qui peuvent se dĂ©composer en 3 Ă©lĂ©ments : les eaux de surfaces (comme les lacs, les riviĂšres, le manteau neigeux, les glaciers), l’eau contenue dans les 1ers cm du sol (aussi appelĂ©e humiditĂ© du sol qui permet aux plantes de grandir), et enfin les eaux souterraines qui ne peuvent pas ĂȘtre immĂ©diatement observĂ©es par satellite mais qui forment des masses d’eau tellement consĂ©quentes qu’elles influent sur le champs de gravitĂ© terrestre, qui lui, est mesurĂ© par satellite.

On voit ainsi que tous les paramĂštres du cycle de l’eau sont observĂ©s par satellite.

Bien Ă©videmment, les satellites ont aussi leurs limites comme les conditions nuageuses pour ceux qui observent dans le visible, ou qu’un mĂȘme point ne soit observĂ© que tous les quelques jours suivant l’orbite, ou encore une faible rĂ©solution spatiale due Ă  des limitations technologiques. Ils fournissent nĂ©anmoins de prĂ©cieuses informations de trĂšs haute qualitĂ© en tout point du globe qui nous permettent de mieux comprendre le cycle de l’eau et d’adapter nos usages.

Les satellites ont rĂ©volutionnĂ© l’ocĂ©anographie, ils bouleversent aujourd’hui l’hydrologie. La mission franco-amĂ©ricaine SWOT en est la pierre angulaire.

GrĂące Ă  2 antennes radars situĂ©es aux extrĂ©mitĂ©s d’un mĂąt de 10 m, l’instrument KaRIn effectue des mesures le long d’une fauchĂ©e large de 120 km. Cette large trace au sol permet d’accĂ©der aux informations des niveaux d’eau des fleuves, ainsi que des lacs et des zones d’inondation avec une prĂ©cision de l’ordre de 10 cm et de quantifier les pentes avec une prĂ©cision infĂ©rieure Ă  2 cm par km.

Les donnĂ©es de la mission SWOT permettent d’estimer les dĂ©bits des grands fleuves, de dĂ©terminer les variations au cours du temps des lacs, rĂ©servoirs et zones humides, qui stockent l’eau en surface. Le nombre de lacs d’une superficie supĂ©rieure Ă  1 ha observĂ©s par SWOT est estimĂ© Ă  30 millions.

Sur la rĂ©gion toulousaine, nous reconnaissons trĂšs bien les riviĂšres importantes de la zone, mais Ă©galement le canal du midi qui possĂšde une largeur d’environ 15 Ă  20 mĂštres. Nous voyons trĂšs nettement les lacs et les graviĂšres ainsi que certaines petites retenues collinaires.

La capacitĂ© d’observation de la mission est donc largement meilleure aux attentes dĂ©finies avant son lancement ouvrant la voie Ă  de nombreuses applications sur ces petites surfaces d’eau qui jouent un rĂŽle si important Ă  l’échelle de ce bassin.

Le satellite SWOT surveille les fleuves, de largeur supérieure à 100 mÚtres, voire moins.

Trois produits sont dĂ©livrĂ©s aux utilisateurs. Ils ne sont calculĂ©s que pour les fleuves rĂ©pertoriĂ©s dans une base de donnĂ©es prĂ©existante. L’enregistrement y est fait par segment de 10 km de long.

Premier produit : le produit par segment. Lors du passage de SWOT sur un fleuve, les observations sont rattachées aux différents segments prédéfinis dans la base de données. Le produit contient la valeur moyenne de la hauteur, de la largeur, de la pente et du débit du fleuve pour chaque segment.

DeuxiÚme produit : le produit par point. Le long de la ligne centrale du fleuve, un point est défini tous les 200 m. Le produit contient la hauteur et la largeur du fleuve au niveau de chaque point.

Enfin, le produit par cycle. Un fleuve peut ĂȘtre observĂ©, 1, 2,3 4 fois et mĂȘme jusqu’à 12 fois aux hautes latitudes, par cycle de 21 jours. Pour chaque segment, le produit compile les informations disponibles obtenues durant l’ensemble du cycle.

Le nombre de segments de fleuves observĂ©s par SWOT est de plus de 210,000 sur l’ensemble des continents.

Le satellite SWOT surveille Ă©galement la hauteur, la superficie et l’évolution du stock d’eau dans le temps pour des lacs de taille supĂ©rieure Ă  6 ha, voire moins. Plusieurs millions de lacs sont ainsi observĂ©s chaque cycle.

Les produits fournis aux utilisateurs sont de 2 types.

Le produit Single Pass, lors d’un passage sur un lac, contient la superficie, la hauteur d’eau, et l’évolution du stock d’eau. Si on dispose de la bathymĂ©trie, c’est-Ă -dire le relief du fond du lac, on peut alors disposer de la valeur absolue du stock d’eau.

Le produit Moyenne par Cycle contient la hauteur et la superficie moyenne d’un lac par cycle de 21 jours. Au cours de ce cycle, un lac peut ĂȘtre observĂ© 1 fois Ă  l’équateur jusqu’à 12 fois aux hautes latitudes. Dans certains cas, un lac est observĂ© partiellement sur un passage, le complĂ©ment est obtenu lors du passage suivant. Dans ce cas, le produit permet une combinaison de la superficie.

Ces 2 produits permettent le suivi d’un lac au cours du temps. Par exemple ici, le lac Issyk-Koul au Kirghizistan. Il mesure 180 km de long par 60km de large et il est possible de surveiller l’évolution de sa hauteur et de sa superficie tout au long de l’annĂ©e.

Dans le cadre de la mission SWOT et de THEIA, le pÎle surfaces continentales de Data Terra, le CNES a développé un centre de production hydrologique et un hub thématique de distribution, hydroweb.next, afin de promouvoir un large accÚs aux données hydrologiques issues des observations satellites.

Ces solutions rĂ©pondent aux besoins des utilisateurs de la communautĂ© hydrologique : laboratoires de recherche, agences de l’eau, ONG, secteur privĂ©, etc.

Le centre de production exploite rĂ©guliĂšrement des algorithmes innovants pour la dĂ©tection de l’eau, sa hauteur, sa qualitĂ© et la dĂ©termination de la couverture neigeuse fractionnĂ©e sur la base des observations de Sentinel-1 et Sentinel-2. D’autres variables seront ajoutĂ©es, tels que la tempĂ©rature de l’eau et l’Ă©tendue et l’évolution de volume des rĂ©servoirs.

hydroweb.next est une plateforme de distribution destinĂ©e aux hydrologues. Elle offre un accĂšs gratuit aux donnĂ©es et Ă  des services (recherche avancĂ©e de produits, visualisation sur une carte ou d’une sĂ©rie temporelle, tĂ©lĂ©chargement, analyses, etc.). Le catalogue de donnĂ©es comprend non seulement les produits exploitĂ©s dans le centre de production, mais aussi des produits provenant d’autres portails THEIA, les produits SWOT et d’autres produits externes. Ces produits externes peuvent provenir de n’importe quelle source pour autant qu’ils prĂ©sentent un intĂ©rĂȘt pour les utilisateurs et qu’ils soient accessibles au public. Ils peuvent ĂȘtre dĂ©rivĂ©s non seulement d’observations par satellite, mais aussi de mesures in situ, de modĂšles physiques ou encore de donnĂ©es aĂ©riennes.

Une nouvelle rĂ©volution se prĂ©pare aujourd’hui, avec la mission de dĂ©monstration TRISHNA en coopĂ©ration avec l’agence spatiale indienne, l’ISRO. Cette mission dont le lancement est prĂ©vu pour 2026 embarquera Ă  son bord un instrument thermique en plus d’un instrument optique, ce qui nous permettra d’avoir simultanĂ©ment accĂšs Ă  des informations de tempĂ©rature en plus d’une image dans le visible. Ces informations fusionnĂ©es permettront d’estimer le stress hydrique des plantes, avec une revisite inĂ©dite tous les 3 jours et Ă  une rĂ©solution de 60 mĂštres ! Cette mission est prĂ©curseur de la mission Copernicus LSTM qui, elle, sera opĂ©rationnelle avec 2 satellites prĂ©vue pour 2028 et 2030. Un nouveau pan pour les applications, notamment dans le domaine de l’agriculture, va s’ouvrir grĂące Ă  ces nouvelles observations, et permettra Ă  la science d’amĂ©liorer nos connaissances pour une meilleure gestion de nos ressources en eau !

Parmi les autres missions spatiales prĂ©parĂ©es au CNES, il y a la mission AOS en coopĂ©ration avec la NASA et l’agence spatiale japonaise la JAXA, qui Ă©tudiera les processus atmosphĂ©riques grĂące Ă  une constellation de 2 satellites, ce qui permettra d’amĂ©liorer nos connaissances sur les prĂ©cipitations qui sont l’entrĂ©e principale de notre cycle de l’eau terrestre.

Il y a Ă©galement la mission NGGM/MAGIC de l’ESA et de la NASA pour amĂ©liorer nos connaissances du champ de gravitĂ© terrestre et de ses variations qui nous permettent de dĂ©duire les masses d’eau souterraine.

La mission Sentinel-3 nouvelle gĂ©nĂ©ration topographie, reprend le concept de SWOT avec une altimĂ©trie nadir couplĂ©e Ă  une large fauchĂ©e afin de mesurer les hauteurs d’eau de maniĂšre opĂ©rationnelle.

Le CNES travaille Ă©galement sur une constellation de plusieurs nano satellites embarquant des altimĂštres nadir afin d’assurer une revisite quasi journaliĂšre sur certains lacs et riviĂšres.

Les satellites sont de formidables outils pour acquérir des observations en tout point du globe. Cependant, ce ne sont pas des mesures directes et ils requiÚrent des réglages trÚs fins de leurs instruments à bord et des modÚles qui permettent de transformer les observations en une information intelligible et utile.

Afin de calibrer au mieux et de valider les produits de ces satellites, il est indispensable de disposer de mesures directes sur le terrain. Ces mesures permettent ainsi d’étudier les processus de maniĂšre dĂ©taillĂ©e Ă  un endroit donnĂ©, et de pouvoir ainsi qualifier et valider les informations du satellite qui sont ensuite distribuĂ©es au public.

Ces donnĂ©es peuvent ĂȘtre rĂ©coltĂ©es manuellement lors de campagne terrain ou via des dispositifs installĂ©s et laissĂ©s sur place au bord de riviĂšre, de lacs, de terrains agricoles, etc. Elles peuvent ĂȘtre mises Ă  disposition ensuite sur les portails de donnĂ©es tels qu’hydroweb.next ou Data Terra.

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