TRAITEMENTS DES DONNÉES SPATIALES

Découvrez les principales méthodes de traitement des séries temporelles : ortho-rectification, détection des nuages, détection des ombres, et estimation des aérosols. Chaque section propose une explication concise et un lien vers des articles détaillés du CESBIO.

Les noms des niveaux de produits, comment ça marche ?

Les niveaux de produits d’observation de la Terre, tels que définis par le pôle THEIA et inspirés de Sentinel-2, sont essentiels pour transformer les données brutes en informations exploitables. Le Niveau 1C offre des images corrigées géométriquement, exprimées en réflectance au sommet de l’atmosphère. Le Niveau 2A affine ces images pour montrer la réflectance de surface, en ajoutant des masques de nuages, d’ombres, de neige et d’eau. Enfin, le Niveau 3A combine les meilleures parties des images sans nuages chaque mois. Ces produits respectent les normes du CEOS, basées sur celles de la NASA, assurant une standardisation et une interopérabilité des données pour des analyses précises et cohérentes.

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L’ortho-rectification, comment ça marche ?

L’ortho-rectification est une correction géométrique des images qui vise à les rendre superposables à une carte, comme si elles avaient été prises depuis la verticale (« au nadir »). Pour ce faire, plusieurs informations sont utilisées, telles que la position et l’orientation du satellite au moment de la prise de vue, ainsi que l’orientation de l’instrument à bord. Sur les satellites modernes comme Pleiades, cette opération permet de positionner les pixels avec une précision de moins de 10 mètres. Cependant, pour des satellites plus anciens comme SPOT4, où la précision est moindre (environ 400 mètres), il est nécessaire de recalibrer les images en utilisant des points d’appui, liant un pixel de l’image à un point sur la carte. Cette opération peut être réalisée manuellement ou automatiquement à l’aide de techniques de corrélation. Dans nos processus, ces opérations sont effectuées à l’aide du logiciel SIGMA du CNES, où l’image simulée est comparée à l’image réelle pour déduire une correction des données auxiliaires. Une fois chaque point de la carte associé à son correspondant dans l’image, la carte est créée par interpolation. Cette tâche prend environ dix minutes par image sur nos systèmes.

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La détection des nuages, comment ça marche ?

La détection des nuages utilise des algorithmes pour identifier les zones couvertes de nuages dans les images satellitaires, permettant une meilleure analyse des surfaces terrestres.

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La détection des nuages hauts avec la bande Cirrus de Landsat et Sentinel-2

La bande Cirrus des satellites Landsat et Sentinel-2 est utilisée pour détecter les nuages hauts, améliorant la précision des analyses atmosphériques et climatiques.

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La détection des ombres de nuages, comment ça marche ?

La détection des ombres de nuages identifie et corrige les zones d’ombre projetées par les nuages sur le sol dans les images satellitaires.

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L’estimation du contenu atmosphérique en aérosols

L’estimation du contenu atmosphérique en aérosols implique la mesure des particules en suspension dans l’atmosphère, influençant la qualité de l’air et les conditions climatiques.

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